samedi 9 mars 2024

La steppe et la forêt (Ivan Tourguéniev)

                                                     



                             … Et peu à peu, il lui tarda de revoir

                             Le village, le jardin sombre

                             Avec les grands tilleuls et leur ombre,

                             Avec le muguet au parfum si virginal,

                             Où les saules ronds au-dessus de l’onde

                             Depuis la digue s’inclinent en rang,

                             Où, au-dessus du champ gras, pousse le chêne luxuriant,

                             Où cela sent le chanvre et l’ortie…

                             Là-bas, là-bas, dans la libre prairie,

                             Où la terre comme du velours noircit,

                             Où le seigle, à perte de vue,

                             S’écoule en vagues douces

                             Sur lesquelles tombe le lourd rayon jaune

                             Perçant les ronds blancs, transparents, des nuages.

                             On y est bien… 


                                                          (D’un poème livré aux flammes2)



     Mes mémoires commencent peut-être à lasser le lecteur ; je m’empresse de le rassurer en promettant de m’en tenir aux fragments déjà imprimés ; mais je ne puis le quitter sans dire quelques mots à propos de la chasse.

     La chasse au fusil, avec l’aide d’un chien, est une belle chose en elle-même, für sich3, comme on disait autrefois ; mais, admettons que vous ne soyez pas un chasseur-né : vous aimez cependant la nature ; du coup, vous ne pouvez pas ne pas nous envier, nous autres chasseurs… Écoutez plutôt.


     Savez-vous, par exemple, quel délice c’est de partir à l’aube au printemps ? Vous sortez sur le perron… quelques étoiles scintillent encore çà et là dans le ciel d’un gris sombre ; on entend le murmure contenu et incertain de la nuit ; les arbres bruissent doucement, noyés d’ombre. Voilà qu’on étend un tapis dans la télègue, on place à vos pieds une caisse contenant un samovar. Les bricoliers5 ont froid, ils se pelotonnent, s’ébrouent et piaffent comme des gandins ; un couple d’oies blanches, à peine réveillées, traversent la route en silence et sans hâte. Derrière la haie, le gardien6 ronfle paisiblement ; chaque son vibre dans l’air figé, sans s’éloigner. Vous voilà assis ; les chevaux s’ébranlent tous en même temps, la télègue fait entendre un fort cliquetis – et vous voilà en route : vous passez devant l’église, vous descendez la côte sur la droite, vous franchissez la digue… Une légère vapeur commence à peine à monter de l’étang. Il fait un peu froid, vous rabattez le col de votre manteau sur votre visage et vous vous mettez à somnoler. Les chevaux pataugent dans les flaques d’eau, le cocher sifflote. Vous avez déjà fait trois ou quatre verstes7… Le ciel rougit vivement, à l’horizon ; dans les bouleaux, les choucas se réveillent et volètent maladroitement d’un arbre à l’autre ; les moineaux gazouillent auprès des meules sombres. L’air s’éclaircit, la route est plus visible, le ciel plus clair, les nuages plus blancs, les champs plus verts. Dans les izbas, les copeaux brûlent en donnant une lumière rouge, des voix ensommeillées se font entendre derrière les portes. Cependant, l’aube s’enflamme ; des bandes dorées s’étirent déjà dans le ciel, des volutes de vapeur tournoient dans les ravins ; les alouettes chantent avec force, le vent de l’aube se lève et le soleil émerge lentement, tout empourpré. Un torrent de lumière jaillit ; votre cœur palpite comme un oiseau. Quelle fraîcheur, quelle gaieté, quel bonheur ! Le regard porte loin, aux alentours. Là-bas, voici un village, derrière un bosquet ; plus loin encore, un autre avec son église blanche, un petit bois de bouleaux sur un mamelon ; derrière, s’étend le marais où vous vous rendez… Allez, les chevaux, plus vite ! En avant, d’un bon trot ! Plus que trois verstes. Le soleil s’élève rapidement dans le ciel pur… il va faire un temps magnifique. Sorti du village, un troupeau s’avance à votre rencontre. Vous gravissez une côte… Ah, quelle vue ! La rivière serpente sur une dizaine de verstes, montrant le bleu terne de ses méandres à travers le brouillard ; au-delà, verdoient des prairies inondées, puis ce sont des collines en pente douce ; au loin, des vanneaux tournoient en criant au-dessus du marais ; le lointain se montre avec netteté, à travers l’éclat humide saturant l’air. Comme on respire librement, comme les membres sont alertes, comme s’affermit tout entier l’homme saisi par le souffle frais du printemps !


     Et en été, une matinée de juillet ! Qui, en dehors des chasseurs, a connu le plaisir d’errer à l’aube dans les broussailles ? La trace de vos pas fait une piste verte dans l’herbe blanchie par la rosée. Vous écartez un buisson humide, et vous recevez une bouffée de senteur tiède, emprisonnée pendant la nuit ; l’air s’enivre de la fraîche amertume de l’absinthe, du parfum mielleux du trèfle et du sarrasin ; au loin se dresse la muraille d’une chênaie, qui brille au soleil d’une lueur rouge ; l’air est encore frais, mais on sent déjà se rapprocher la fournaise. On éprouve un vertige de langueur en raison de l’abondance des odeurs. Les broussailles s’étendent à perte de vue… C’est à peine si l’on perçoit quelque part, au loin, la tache jaune du seigle mûr et les lignes rouges du sarrasin. Un grincement de télègue : c’est un moujik qui avance au pas, il se hâte de mettre à l’ombre son cheval… Vous échangez des salutations et vous éloignez – le bruit d’une faux retentit dans votre dos. Le soleil est de plus en plus haut. L’herbe sèche vite. Il fait déjà très chaud; Une heure s’écoule, une autre… Le ciel s’assombrit à l’horizon ; la chaleur ardente calcine l’air immobile.

     — Dis, mon ami, où trouve-t-on à boire, ici ? demandez-vous à un faucheur.

     — Là-bas, dans le ravin, il y a une source.

    Vous descendez au fond du ravin à travers d’épais taillis de noisetiers emmêlés d’herbes accrocheuses. C’est exact : sous l’escarpement se cache une source ; une cépée de chênes incline avidement ses branches au-dessus de l’eau, comme autant de doigts ; de grosses bulles argentées montent en oscillant du fond tapissé du velours d’une légère mousse. Vous vous jetez par terre et buvez tout votre saoul, après quoi vous n’avez plus envie de bouger. Vous êtes à l’ombre et respirez une humidité qui embaume, en face de vous les buissons sont brûlants et jaunissent à vue sous le soleil. Mais que voilà ? Le vent s’est soudain levé et renforcé ; l’air a tremblé : serait-ce déjà le tonnerre ? Vous sortez du ravin… qu’est-ce donc que cette bande plombée à l’horizon ? La chaleur deviendrait-elle plus intense ? Ou est-ce un nuage qui se déplace ?… Mais voilà un faible éclair… Eh oui, c’est un orage ! Autour de vous, le soleil brille encore d’un vif éclat : on peut encore chasser. Mais la nuée grossit : l’avant du nuage s’étire comme une manche, se courbe en forme de voûte ; L’herbe, les broussailles, tout s’est brusquement obscurci… Vite ! Là-bas, on dirait une grange… vite ! Vous arrivez au pas de course, vous entrez… Vous parlez d’une pluie ! Et ces éclairs ! Çà et là, par des interstices du toit de chaume, l’eau coule sur le foin odorant… Mais revoilà le soleil. L’orage est passé ; vous sortez. Mon Dieu, quelle gaie lumière tout autour, quel air frais et léger, quelle odeur de fraises des bois et de champignons !


     Mais voici que le soir arrive. Le crépuscule s’est emparé de la moitié du ciel, qu’il incendie. Le soleil se couche. L’air tout proche est d’une transparence remarquable, comme celle d’une vitre ; dans le lointain s’étale une vapeur légère, qui semble chaude ; en même temps que la rosée, une lueur rouge tombe sur les prés encore récemment inondés de jets d’or liquide ; les arbres, les buissons, les hautes meules de foin projettent de longues ombres… Le soleil s’est couché ; une étoile s’est allumée et tremblote au cœur de la mer de flammes du couchant… Celle-ci pâlit, le ciel bleuit ; les ombres individuelles disparaissent, l’air se remplit d’obscurité. Il est temps de rentrer chez soi, au village, dans l’izba où vous allez passer la nuit. Le fusil en bandoulière, vous allez d’un bon pas, malgré la fatigue… Cependant, c’est déjà la nuit ; on ne voit plus rien à vingt pas ; c’est à peine si l’on distingue la blancheur des chiens dans les ténèbres; Là-bas, un coin de ciel s’éclaircit vaguement au-dessus des broussailles… Qu’est-ce donc ? Un incendie ?… Non, c’est la lune qui se lève. Et en bas, sur la droite, voici déjà les lueurs du village qui tremblotent… Voilà enfin votre izba. Par la petite fenêtre, vous voyez la table couverte d’une nappe blanche, la chandelle qui brûle, le souper…


     On peut aussi faire atteler un drojki8 léger et partir en forêt chasser la gélinotte. C’est un plaisir de se faufiler, le long d’un étroit sentier, entre deux hautes murailles de seigle. Les épis vous cinglent doucement la figure, les bleuets s’accrochent à vos jambes, les cailles crient aux alentours, le cheval avance d’un trot nonchalant. Voilà la forêt. Ombre et silence. Des trembles de belle taille bruissent très au-dessus de vous ; les longues branches pendantes des bouleaux remuent à peine ; un puissant chêne se tient, tel un guerrier, auprès d’un beau tilleul. Vous suivez une sente verte, émaillée d’ombres ; de grosses mouches jaunes sont comme suspendues dans l’air doré, avant de s’enfuir soudain ; des colonnes de moucherons tourbillonnent, plus claires à l’ombre et plus sombres au soleil : les oiseaux chantent paisiblement. La petite voix d’or de la fauvette résonne, exprimant une joie innocente et bavarde : elle va bien avec le parfum du muguet. Allons plus loin, enfonçons-nous dans la forêt… La voilà qui devient plus sauvage… une paix inexprimable vous envahit l’âme ; tout se tait, tout sommeille. Mais voilà un coup de vent, les cimes se mettent à bruire, comme des vagues qui retombent. À travers les feuilles tombées et brunies de l’an dernier poussent çà et là de hautes herbes ; les champignons font bande à part, chacun sous son chapeau. Un lièvre blanc détale brusquement, le chien se rue à ses trousses en aboyant…


     Et qu’elle est agréable à la fin de l’automne, cette même forêt, lorsqu’arrivent les bécasses ! Elles ne se tiennent jamais au fin fond de la forêt : il faut toujours les chercher en lisière. Il n’y a là ni vent ni soleil, ni lumière ni ombre, ni bruit ni mouvement ; dans la douceur de l’air se diffuse l’odeur de l’automne, pareille à celle du vin9 ; un léger brouillard flotte au loin au-dessus des champs jaunes. Le ciel montre tranquillement sa blancheur immobile à travers les branches brunes et dénudées des arbres ; ici et là, sur les tilleuls, pendent les dernières feuilles dorées. Sous les pieds, la terre humide est élastique, les brins d’herbe, hauts et secs, ne remuent pas ; de longs fils brillent sur cette herbe décolorée. On respire sans effort, mais on a l’âme étreinte d’une étrange angoisse. On suit la lisière en épiant son chien, mais on repense à de chères images, à des visages chéris, ceux  des vivants comme ceux des morts, et de vieilles impressions, endormies depuis des siècles, sortent soudain de leur sommeil ; l’imagination plane et vole comme un oiseau, elle se meut avec netteté et vous en avez plein les yeux. Votre cœur tantôt frissonne et bat dans un élan passionné, tantôt se noie sans retour dans ses souvenirs. Votre vie entière défile sous vos yeux, tel un rouleau rapidement déployé ; l’homme est maître de la totalité de son passé, de tous ses sentiments, de toutes ses forces et de son âme entière. Rien de ce qui l’entoure ne peut y faire obstacle : il n’y a plus ni soleil, ni vent, ni bruit…


     Et par un jour d’automne clair et un peu froid, après la gelée du matin, quand le bouleau tout doré, tel un arbre féérique, se dessine joliment sur le ciel d’un bleu pâle, quand le soleil est bas sur l’horizon et ne chauffe plus mais brille plus nettement que l’été – et le bosquet de trembles est illuminé de part en part, comme s’il avait plaisir à rester tout nu, le givre blanchit encore le fond de la vallée, et un vent frais pousse sans hâte plus loin les feuilles tombées et racornies –, quand sur la rivière s’agitent gaiement les vagues bleues, soulevant en cadence les oies et les canards dispersés, cependant qu’au loin, à demi caché par des saules et survolé par des pigeons dont le rapide tournoiement diapre l’air lumineux, un moulin fait entendre le bruit de sa roue…


     Même si les chasseurs ne les aiment guère, les jours brumeux pendant l’été, sont également plaisants. Par de telles journées, tirer le gibier10 est impossible : l’oiseau qui vient de se lever sous vos pieds disparaît aussitôt dans les ténèbres blanches du brouillard stagnant.  Mais comme tout est paisible aux alentours, quel calme indicible ! Tout s’est réveillé, et tout se tait. Vous passez à côté d’un arbre : immobile, il se prélasse. À travers la fine vapeur comme déversée dans l’air, voici qu’une longue bande noire s’étire devant vous. Vous la prenez pour une forêt proche ; vous vous rapprochez encore : la forêt se transforme en une haute rangée d’absinthes séparant deux champs. Au-dessus de vous, et tout autour, partout le brouillard… Mais voici que le vent se lève un peu : un bout de ciel d’un bleu pâle s’avance vaguement, perçant la vapeur qui s’atténue, devient fuligineuse ; un rayon jaune d’or fait irruption, s’écoule en un long torrent qui vient battre les champs, buter contre un bosquet, et puis le voile retombe sur toutes choses. Cette lutte se poursuit longuement ; mais que cette journée devient d’une pureté et d’une splendeur indicibles, lorsque la lumière triomphe enfin et que les dernières vagues de la brume réchauffée tantôt roulent et s’étendent en nappes, tantôt s’élèvent et disparaissent dans l’abîme des hauteurs doucement radieuses…


     Mais voilà qu’avec un groupe de chasseurs, vous vous lancez dans une partie de chasse au loin, dans la steppe. Vous avez parcouru une dizaine de verstes sur des chemins de traverse, voici enfin la grand-route. Vous dépassez d’interminables convois, vous passez devant des auberges sous l’auvent desquelles le samovar siffle, et dont le portail grand ouvert laisse voir le puits dans la cour, vous allez d’un bourg à l’autre en traversant des champs immenses, en longeant de vertes chènevières, vous allez toujours plus loin. Des pies volent d’un saule à l’autre ; des paysannes, un long râteau à la main, se traînent dans les champs ; un passant au caftan de nankin11 râpé, une besace à l’épaule, marche d’un pas fatigué ; la lourde voiture d’un hobereau, tirée par un attelage de six grands chevaux fourbus, vient à votre rencontre. Le coin d’un coussin dépasse d’une fenêtre, et, à l’arrière du véhicule, assis de biais sur un sac, un laquais ayant de la boue jusqu’aux sourcils se cramponne à une corde12. Voilà le chef-lieu du district avec ses maisonnettes en bois, toutes de guingois, des palissades à n’en plus finir, un pont antique au-dessus d’un profond ravin… Plus loin, plus loin !…C’est presque la steppe.  Du haut d’une colline, quel paysage ! Des mamelons ronds et bas, labourés et ensemencés jusqu’en haut, largement dispersés en vagues successives ; des ravins envahis de broussailles, serpentant entre deux buttes ; de petits bosquets disséminés çà et là en autant d’îles oblongues ; des sentiers étroits courant d’un village à l’autre ; la blancheur des églises ; une rivière miroitant entre des buissons d’osier, arrêtée par quatre digues ; au loin, dans un champ, des outardes en file indienne ; une vieille maison de maître avec ses dépendances, son verger, son aire et sa grange, blottie contre un petit étang. Mais vous allez plus loin, toujours plus loin. Les collines s’abaissent de plus en plus, on ne voit presque plus d’arbres. La voilà enfin, la steppe immense, la steppe infinie !


     Et, un jour d’hiver13, chasser le lièvre au milieu des hautes congères, respirer l’air vif et gelé, plisser involontairement l’œil en raison du petit scintillement aveuglant de la neige molle, admirer la teinte verte du ciel au-dessus de la forêt rougeâtre !… Et, les premiers jours de printemps, lorsqu’aux alentours tout brille et s’affaisse, à travers la lourde vapeur de la neige fondue, on sent déjà, aux endroits où la neige a fini de fondre, l’odeur de la terre réchauffée, et, sous les rayons obliques du soleil, les alouettes chantent avec confiance, tandis que, de ravin en ravin, les torrents tourbillonnent en rugissant joyeusement…


     Il est temps, cependant, de conclure. J’ai parlé du printemps à point nommé : les séparations sont douces, au printemps, les gens heureux ressentent l’appel des lointains… Adieu, lecteur ; je vous souhaite un bonheur éternel.  

     




Notes


  1. Composé en 1848 et paru en 1849 dans la revue Le Contemporain, ce texte était l’épilogue du premier cycle de douze récits – intitulé Mémoires d’un chasseur –, rédigés en 1847 et 1848. L’auteur en avait écrit d’autres, publiés ou non, et il en rajouta tardivement quelques autres, en même temps qu’il écartait d’autres textes encore. En tout, à nouveau douze récits. L’édition définitive comporte donc vingt-cinq textes, en incluant cet épilogue qui se termine par une adresse au lecteur, interpellé plus d’une fois dans les divers récits. 
  2. Cette épigraphe est de Tourguéniev lui-même. Dans le titre, j’ai inversé l’ordre des deux temes « steppe » et « forêt », pour obtenir une meilleure assonance. J’avais opéré la même transposition dans le titre du premier récit, « Kalinytch et le Putois ».
  3. En allemand dans le texte. Souvenir de Hegel, étudié à Berlin par le jeune Tourguéniev.
  4. Voiture hippomobile à quatre roues, plutôt simple. Celle du narrateur est souvent tirée par un attelage de trois chevaux, une troïka.
  5. Chevaux de renfort, encore dits « de volée ». Le cheval principal de l’attelage est le limonier.
  6. Gardien de nuit : il surveille les vergers, notamment, et frappe l’heure, la nuit, sur sa planchette de bois. Tchékhov l’évoque souvent.
  7. Rappel : la verste faisait un peu moins de 1,1 km.
  8. https://fr.wiktionary.org/wiki/drojki
  9. Henri Mongault signale que le « goût vineux de l’automne », selon Tourguéniev, se trouve mentionné, à la date du 4 mai 1876, dans le Journal des frères Goncourt.
  10. Le narrateur, à quelques lièvres près, chasse exclusivement le gibier à plumes.
  11. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nankin_(tissu)
  12. On retrouve ici un passage « à la Gogol ».
  13. Comme H. Mongault le fait remarquer, ces quelques lignes sur l’hiver, c’est bien peu. Tourguéniev ne semble pas goûter cette saison, pas plus que la chasse au lièvre…

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