samedi 14 juin 2025

Enfance. Chez grand-mère (Isaac Babel)

     Ce récit est le premier rédigé par Isaac Babel à propos de son enfance : l’auteur a daté le texte du 12 novembre 1915. Mais il ne fut édité que longtemps après la mort de Babel, début 1940, et sa réhabilitation en 1954 : en 1965, par les Editions L’Héritage littéraire, patronnées par l’Académie des sciences de l’URSS. Ce texte comporte des passages douteux ou incomplets vers la fin, et des abréviations. On y retrouve le narrateur des récits Histoire de mon pigeonnier et Premier amour. Ce premier texte témoigne de la volonté qu’eut très tôt Babel d’évoquer longuement son enfance.



     (D’après la notice d’une édition israélienne, en russe, intitulée Enfance et autres récits, d’Isaac Babel)


     Cette traduction est par moments assez libre : il s’agit de rendre l’atmosphère évoquée ici par l’auteur, dont la langue est elle-même plutôt imagée…




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     Le samedi, je rentrais tard  la maison1, après six cours. Marcher dans la rue ne me semblait pas une occupation dénuée d’intérêt. Tout, au cours de cette marche, était l’occasion de rêveries étonnamment agréables, et tout, absolument tout m’était familier. Je connaissais les enseignes, les pierres des maisons et les vitrines des magasins. Je les connaissais d’une façon particulière, qui m’était réservée, j’étais fermement convaincu d’apercevoir en elles ce qui comptait, leur secret, ce que nous autres adultes appelons l’essence des choses. Tout cela s’incrustait solidement en moi. Si l’on parlait devant moi d’une boutique, je voyais son enseigne, avec ses lettres dorées usées et son éraflure dans l’angle gauche, sa jeune caissière à la haute coiffure, et je me souvenais de l’atmosphère régnant autour de cette boutique, atmosphère qu’on ne trouvait dans aucune autre. À partir  de ces boutiques, de leur atmosphère et des affiches de théâtre, je reconstituais ma ville natale, ma ville familière. Jusqu’à présent, je la comprends, je la ressens et je l’aime ; je la ressens comme on sent l’odeur de sa mère, celle de ses caresses, de ses paroles et de ses sourires ; j’aime cette ville parce que j’y ai grandi, j’y ai été heureux, triste et rêveur, un rêveur passionné comme on n'en fait plus.

     Je passais toujours par la Grand-rue, c’est là qu’il y avait le plus de monde.

     Le samedi dont j’ai envie de parler se passait au début du printemps. On ne trouve pas chez nous à cette époque de l’année le calme tendre, la douceur de l’air qu’on rencontre en Russie centrale, de rivière paisible en vallon tranquille. Chez nous, c’est une fraîcheur brillante et légère, peu profonde, apportant la passion dans cet air frais. En ce temps-là, j’étais tout gamin et ne comprenais rien du tout, mais je sentais le printemps et m’épanouissais dans la fraîcheur, qui me mettait du rouge aux joues.

     La marche me prenait beaucoup de temps. J’examinais longuement les diamants dans la vitrine d’un joaillier, lisais de a à z2 les  affiches de théâtre et il m’arriva un jour de contempler, dans le magasin de madame Rosalie, des corsets rose pâle, avec de longues jarretières ondulées. Me préparant à reprendre ma marche, je me cognai alors à un étudiant de haute taille, à grandes moustaches noires.

     Il me demanda en souriant : « En pleine étude ? » Je me troublai. Il me tapota alors l’épaule avec importance et me dit d’un ton protecteur : « Poursuivez dans cette voie, collègue.  Bravo ! Tous mes vœux ! » Riant aux éclats, il fit demi-tour et s’en alla. Très gêné, je filai à la maison, et ne regardai plus jamais dans la vitrine de madame Rosalie.

     Cette journée du samedi, je devais la passer chez grand-mère. Elle avait une chambre à elle tout au bout de l’appartement, au-delà de la cuisine. Dans un angle se trouvait un poêle : grand-mère avait toujours froid. Il faisait très chaud dans la chambre, on étouffait, ce qui m’angoissait toujours, j’avais envie de m’échapper et de me retrouver à l’air libre.

     Je transportai chez grand-mère mes affaires, mes livres, mon pupitre et mon violon. Le couvert était déjà mis pour moi. Grand-mère était assise dans son coin. Je mangeais, et nous nous taisions. Nous étions seuls. Il y avait pour le déjeuner4 du poisson farci froid avec du raifort (voilà un plat pour lequel on peut se convertir au judaïsme), une bonne soupe grasse, un morceau de viande rôtie avec des oignons, de la salade, de la compote, du café, du gâteau et des pommes. Je mangeai tout. J’étais certes un grand rêveur, mais j’avais un solide appétit. Grand-mère débarrassa. La pièce fut propre. Des fleurs s’étiolaient sur le rebord de la petite fenêtre. De tous les vivants, grand-mère aimait son fils5, son petit-fils, sa chienne Mimka et les fleurs. Mimka entra, justement, se roula en boule sur le divan et s’endormit aussitôt. C’était une terrible dormeuse, mais une brave chienne, gentille, intelligente, petite et jolie. Une doguine, au poil clair. Jusqu’à devenir bien vieille, elle resta fine et svelte, sans s’alourdir ni perdre son allure. Elle vécut chez nous de sa naissance à sa mort, une longue vie de chien, pendant quinze ans. En nous aimant, bien sûr, mais en aimant surtout ma sévère et impitoyable grand-mère. Je raconterai une autre fois leur amitié secrète et taciturne. C’est une très belle histoire, tendre et touchante.

     Ainsi, nous étions trois : grand-mère, Mimi et moi. Mimi dormait. Ma brave grand-mère trônait dans son coin, vêtue d’une robe de fête en soie, et moi je devais travailler. La journée était dure pour moi. J’avais eu six cours au lycée6, et maintenant devaient arriver M. Sorokine7, le professeur de musique, M. L…, le professeur d’hébreu, dont une leçon avait sauté, et peut-être ensuite Peysson, le professeur de français, en outre, j’avais des devoirs à faire. Avec L… je pourrais m’arranger, nous étions de vieilles connaissances, mais la musique, les gammes, quelle barbe ! Je commençai par me mettre à mes devoirs. J’étalai mes cahiers et me mis à résoudre soigneusement les problèmes. Grand-mère se gardait bien – Dieu nous en préserve ! – de m’interrompre. Le regard de ses yeux ronds, jaunes et transparents ne me quittait pas. Si je tournais une page, les yeux suivaient lentement le mouvement de ma main. Cette surveillance inlassable, continue, aurait été très pénible à quelqu’un d’autre, mais j’avais l’habitude.

     Ensuite, grand-mère m’écoutait attentivement. Il faut dire qu’elle parlait mal le russe, elle estropiait les mots à sa guise, assez particulière, y mêlant du polonais et du yiddish. Bien sûr, elle ne savait ni lire ni écrire en russe et tenait le livre sans y poser les yeux. Mais cela ne m’empêchait pas de lui réciter ma leçon du début jusqu’à la fin. Grand-mère écoutait sans rien comprendre, mais la musique des mots lui était douce, elle vénérait le savoir, elle me faisait confiance, croyait en moi et voulait que je devienne un « preux », comme elle nommait les gens riches8. Ayant terminé mes devoirs, je me mis à lire mes livres, je lisais à ce moment-là Premier amour de Tourguéniev. Tout me plaisait, dans ce livre, la clarté de la langue, les descriptions, les dialogues, mais ce qui me causait une émotion extraordinaire, c’était la scène où le père de Vladimir donne à Zinaïda un coup de cravache sur la joue9. J’entendais le sifflement de la cravache, son corps souple et mordant s’enfonçait douloureusement en moi en un instant. une émotion inconcevable s’emparait de moi. Quand j’arrivais à ce passage, je devais laisser ma lecture et marcher de long en large dans la pièce. Cependant, grand-mère restait assise, immobile, tout comme l’air chaud et capiteux de la pièce, qui paraissait lui aussi sentir que je travaillais, et qu’il ne fallait pas me déranger. La touffeur de la chambre ne faisait que s’accroître. Mimka se mit à ronfler. Jusque-là, il régnait un silence irréel, aucun bruit ne nous parvenait. À cet instant, tout me semblait extraordinaire, je voulais à la fois m’enfuir et rester là à jamais. Cette pièce qui s’obscurcissait, les yeux jaunes de grand-mère, sa silhouette emmitouflée dans un châle, courbée et silencieuse dans son coin, l’atmosphère torride, la porte fermée, le coup de cravache, accompagné de ce sifflement aigu, je comprends seulement à présent l’étrangeté de tout cela, et comme cela eut pour moi beaucoup de signification. Un coup de sonnette me tira de cet état d’anxiété. Sorokine entra. À cet instant, je le détestais, je haïssais les gammes, cette musique incompréhensible, inutile et glapissante. Il faut reconnaître que ce Sorokine était un  brave garçon ; il avait des cheveux noirs coupés en brosse, de grandes mains rouges et de belles lèvres pleines. Il dut ce jour-là, sous le regard de grand-mère, travailler une heure entière et même davantage, et faire un maximum d’efforts. Sans obtenir la moindre reconnaissance. Les yeux de la vieille femme suivaient ses mouvements avec froideur et ténacité, son regard demeurant indifférent et étranger. En dehors de ses proches, les gens  ne présentaient pas d’intérêt pour grand-mère. Elle exigeait qu’ils remplissent leurs obligations envers nous, point final. Nous nous mîmes au travail. Je n’avais pas peur de grand-mère, mais il me fallait, une heure entière, faire les frais du zèle extraordinaire de mon pauvre Sorokine. Il se sentait complètement dépaysé dans cette chambre à l’écart, en compagnie d’une chienne dormant paisiblement et d’une vieille hostile, dont le regard froid l’épiait. Il prit enfin congé. Grand-mère lui tendit une grande main ferme et ridée, qui demeura inerte dans la sienne. En partant, il accrocha une chaise.

     J’endurai encore, l’heure suivante, la leçon de monsieur. L…, jusqu’à ce que la porte se refermât derrière lui.

     Le soir arriva. De lointains points dorés s’allumèrent dans le ciel. La lune baigna de sa clarté aveuglante la cage profonde qu’était notre cour. Chez des voisins, une voix de femme entonna la romance « Pourquoi je l’aime à la folie10 ». Les nôtres11 partirent au théâtre. Je ressentais de la tristesse. J’étais fatigué. J’avais tellement lu, tellement travaillé, tellement regardé de choses. Grand-mère alluma la lampe. Sa chambre est devenue tout de suite paisible ; les lourds meubles sombres s’éclairèrent doucement. Mimi se réveilla, parcourut la pièce, revint vers nous et se mit à attendre son dîner. La servante apporta le samovar. Grand-mère aimait beaucoup le thé. Un pain d’épices m’avait été mis de côté. Nous buvions une grande quantité de thé. De la sueur se mit à briller dans les entailles que faisaient les rides de grand-mère. « Tu as sommeil ? » me demanda-t-elle. Je répondis que non. Nous causâmes. J’entendis une fois encore les histoires de grand-mère. Il y avait bien longtemps de cela, un Juif tenait une auberge. Il était pauvre, marié, avait la charge d’une famille nombreuse et faisait le commerce illicite de vodka12. Le commissaire venait le voir et le persécutait, lui rendant la vie impossible. Il alla trouver le tsaddik13 et lui dit : « Rabbi, le commissaire me tourmente, il veut ma mort. Implorez Dieu pour moi. » — « Va en paix, lui dit le tsaddik : ton commissaire va se calmer. » Le Juif s’en alla. Sur le seuil de son auberge, il trouva le commissaire raide mort, le visage gonflé et congestionné.

     Grand-mère se tut. Le samovar bourdonnait.  La voisine continuait à chanter. La lune était toujours aussi éblouissante. Mimi remua la queue. Elle était affamée.

     « Autrefois, les gens avaient la foi, énonça grand-mère. La vie sur terre était plus simple. Du temps où j’étais jeune fille, les Polonais se sont révoltés. Près de chez nous se trouvait le domaine14 d’un comte. Le tsar lui rendait visite. on y faisait la fête une semaine entière. La nuit, je courais voir le château du comte, je regardais par les fenêtres illuminées. Le comte avait une fille et les plus belles perles du monde. Ensuite, ce fut le soulèvement. Les soldats arrivèrent et traînèrent le comte sur la place. Nous nous tenions tout autour et nous pleurions. Les soldats ont creusé une fosse. On voulut bander les yeux du vieillard, qui refusa. Il se plaça en face des soldats et commanda lui-même : « Feu ! » C’était un homme de haute taille, aux cheveux blancs. Les moujiks l’aimaient. Alors qu’on commençait à l’enterrer, un courrier est arrivé au galop, apportant la grâce du tsar. »

     Le samovar s’éteignait. Grand-mère but un dernier verre de thé, déjà froid, en suçant un petit morceau de sucre dans sa bouche édentée.

     « Ton grand-père, dit-elle, connaissait beaucoup d’histoires, mais il ne croyait en rien, sauf qu’il faisait confiance aux gens. Il a donné tout son argent à ses amis, et lorsqu’il est allé les voir, ils l’ont jeté au bas de l’escalier, et il a perdu l’esprit15. »

     Et voilà que grand-mère se met à me parler de mon grand-père, un homme grand, goguenard, passionné et despotique. Il jouait du violon, écrivait la nuit et connaissait toutes les langues. Il avait une soif insatiable de savoir et de vie. La fille d’un général s’éprit de leur fils aîné, lequel voyageait beaucoup, jouait aux cartes et mourut à trente-sept ans au Canada16. Il n’était resté à grand-mère qu’un fils et moi. Tout ça, c’était du passé. Le jour décline et vient le soir, la mort se rapproche lentement. Grand-mère se tait, baisse la tête et pleure.

     « Étudie ! me dit-elle soudain avec force ; étudie, tu obtiendras tout, la richesse et la gloire. Tu dois tout savoir. Tous s’abaisseront et s’humilieront devant toi. Tu dois faire l’envie de tous. Ne fais pas confiance aux gens. N’aie pas d’amis. Ne leur donne pas ton argent. Ne leur donne pas ton cœur. »

     Grand-mère n’en raconte pas davantage. Le silence se fait. Grand-mère pense aux années écoulées et aux chagrins passés, elle songe à mon destin, et sa sévère  prescription, son dur testament, pèsent pour toujours sur mes frêles épaules d’enfant. Dans un coin sombre, le poêle de fonte, incandescent, répand une chaleur brûlante. J’étouffe, je n’arrive pas à respirer, il faut que j’aille au plus vite à l’air libre, mais je n’ai pas la force de relever ma tête17 penchée.

     Il y a un grand bruit de vaisselle dans la cuisine. Grand-mère y va. Nous allons dîner. Bientôt, j’entends le son métallique et irrité de sa voix. Elle crie après la servante. C’est étrange et douloureux. Il y a si peu de temps, elle respirait le calme et le chagrin. La servante montre les dents. « Fiche-moi le camp, l’employée supplétive ! tonne une voix insupportablement aiguë, avec une rage inarrêtable ; ici, c’est moi la patronne. Tu esquintes mon bien. Ouste ! » Je ne peux pas supporter ces clameurs métalliques et assourdissantes. Par la porte entrouverte, j’aperçois grand-mère. Son visage est tendu, sa lèvre tremble un peu, inflexible, elle a le gosier comme gonflé. La servante réplique quelque chose. « Va-t-en », dit grand-mère. Le calme est revenu. La servante s’est courbée en deux, et, sans bruit, comme si elle craignait de rompre le silence, sort de la pièce. Nous dînons en silence. Nous mangeons beaucoup, longuement, nous nous rassasions. Les yeux transparents de grand-mère sont immobiles, je ne sais pas ce qu’elle regarde. Le dîner fini, elle18

     Ensuite, je ne vois plus rien, car je dors à poings fermés, je dors du sommeil de la jeunesse, à l’abri des sept sceaux19, dans la chambre surchauffée de grand-mère.


     Saratov, 12. 11. 15




Notes


  1. Nous sommes à Odessa, « chez le grand-père » de Babel. Voir la fin du récit Premier amour. 
  2. Dans le texte : de a à  ѵ, cette dernière, correspondant à l’upsilon grec, étant l’avant-dernière lettre de l’alphabet cyrillique archaïque, supprimée dans la réforme de 1917.
  3. Les parents du narrateur se sont installés à Odessa, mais on ne les verra pas ici. Il semble qu’ils habitent dans le même appartement que la grand-mère, et le grand-père est bien mort. Le narrateur a coutume de passer, après ses cours, le samedi chez sa grand-mère, où des répétiteurs viennent lui donner des leçons particulières.
  4. Tardif, il doit être quinze heures.
  5. Le père du narrateur. 
  6. On sait que Babel affabule (voir les notes du récit Histoire de mon pigeonnier : il a étudié dans une école préparant au commerce. Il y a sans doute là un regret, même si les leçons particulières qu’il mentionne ici ont complété sa formation, au point de le rendre capable de traduire des nouvelles de Maupassant, voir Guy de Maupassant
  7. Dans le texte, les abréviations commencent ici. On les épargne aux lecteurs/lectrices.
  8. Le substantif preux (chevalier de légende) et l’adjectif riche sont proches en russe, ils commencent par les mêmes syllabes.
  9. Vers la fin de la nouvelle. Mais le narrateur fabule un peu : le coup de cravache est donné sur le bras de Zinaïda.
  10. Due à Boris Samoïlovitch Borissov (1872-1939), de son vrai nom : Gourovitch.
  11. Sans doute les parents du narrateur.
  12. Vodka sans taxes, c’est-à-dire non officielle : il s’agit du redoutable samogone, tord-boyaux éventuellement dangereux.
  13. Important personnage du hassidisme : homme juste, charismatique, aux pouvoirs surnaturels. Voir par exemple les Contes populaires juifs, recueil publié chez José Corti, ou les Récits hassidiques de Martin Buber. Sur le hassidisme :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hassidisme 
  14. Dans le texte, en russe transcrit du yiddish : maïontek (fortune). La situation décrite est assez classique : l’intendant du noble polonais était souvent juif, ce  qui lui valait l’inimitié des paysans du cru.
  15. Ce thème de la confiance trop facilement accordée, et déçue, se trouvait déjà dans Histoire de mon pigeonnier. Elle doit correspondre à une expérience vécue par la famille de l’auteur…
  16. Dans le récit Histoire de mon pigeonnier, il était mort en Californie, à Los Angeles : Babel était natif d’Odessa, ville de hâbleurs, la « Marseille russe »…
  17. Le mot manque dans le texte.
  18. La suite manque.
  19. Renvoie à l’Apocalypse de Jean, mais ce texte fait lui-même écho à un passage de l’Ancien Testament insistant sur le nombre sept : voir Lévitique, 26, 21-26

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